Dimanche 29 mai
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Nathan Hope est un Acteur Français de Films Pornographiques né le 15 Novembre 1991 à Paris.
Il est le genre de garçon plein de charme sur lequel on pourrait se retourner dans la rue ou sur lequel on craquerait en le rencontrant dans une soirée. Belle
gueule, fin, tatoué, simple et sexy (avec un tout petit cheveu sur la langue, ce qui ne gâche rien), Nathan Hope est sans aucun doute l’un des modèles les plus séduisants que le porno gay
français aura révélé en 2014. Je le rencontre avant le tournage d’une scène qu’il va faire pour le site Sketboy. Il est souriant, détendu, doux et poli (il me vouvoie au début de l’interview
alors que nous avons plus ou moins le même âge). Après avoir fait des études en communication et avoir travaillé dans le milieu de la nuit parisienne, Nathan a commencé, à tourner du x l’été
dernier. « J’ai toujours regardé du porno, à un rythme quasi quotidien. C’est un univers qui m’attirait et m’excitait et j’avais envie de le découvrir de l’intérieur, par moi-même. Cela faisait
un moment que j’envisageais de m’y lancer et ,un jour, un de mes amis, Marc Humper, qui tournait pour Citebeur, m’a proposé de participer à l’une de ses scènes. C’était l’occasion ». Quand je lui
demande si les débuts devant la caméra n’étaient pas trop stressants, il n’hésite pas : « Pas du tout ! Je me sentais à l’aise. Et pourtant cette première scène pour Citebeur (pas encore en ligne
à l’heure de l’écriture de ces lignes) était une scène de fist, donc c’était plutôt trash. Je pense que ça s’est très bien passé car on se connaît bien avec Marc. D’ailleurs, jusqu’ici c’est mon
meilleur souvenir de tournage ». Il n’était visiblement pas le seul à être satisfait puisque Citebeur a refait appel à lui pour toute une série de vidéos qui seront mises en ligne en 2015. Et le
modeste Nathan, qui a tout pour plaire, autant aux amateurs de boy next door que de hipsters, a tapé dans l’oeil d’autres productions françaises. A commencer par Sketboy, « site cousin » de
Citebeur et qui a au final été le tout premier label a sortir une scène avec lui. « J’aime bien le naturel de labels comme Citebeur ou Sketboy. Les réalisateurs ne s’encombrent pas d’une mise en
scène très travaillée, ils ne se prennent pas la tête. Stéphane et Fred Sneaker sont simples, à l’écoute des modèles. Les tournages ne durent pas des heures, tu as l’impression de faire un vrai
plan cul et le délire est meilleur. Ils se concentrent sur l’action plutôt que l’artifice ».
Le fait qu’il n’ait pas du tout été nerveux lors de son premier tournage n’est sans doute pas un hasard : Nathan Hope officiait déjà, à côté de son boulot, comme
mannequin. Mannequin et modèle porno, même combat ? « C’est vrai qu’on peut trouver des points communs entre les deux, notamment par le fait qu’on est dans la représentation de soi. Mais à
mes yeux cela reste quand même très différent. Tourner du porno n’a pas les mêmes répercussions sur la vie privée que de faire une séance photo en tant que mannequin ». Il continue de travailler
avec des agences parisiennes en plus de ses extras x et a postulé en 2014 au titre de Mister Gay sur le site de Têtu. Il tient pourtant à préciser que la reconnaissance n’est pas quelque chose à
laquelle il tient particulièrement : « Quand mes premières scènes pornos sont sorties, pas mal de gens m’ont reconnu. Ca m’a fait un peu bizarre au début mais je m’y suis fait. Même si bien sûr
il y a l’argent, j’ai commencé à tourner pour m’amuser. Pour le moment je n’ai pas de profil Facebook ou de compte Twitter car je ne compte pas vivre de ça. J’ai déjà un travail, je fais ça à
côté et je n’ai pas envie de faire ma promo, d’y consacrer tout mon temps libre ». Ce qu’il préfère sur les tournages : « L’acte en lui-même déjà ! Et c’est agréable de faire une scène avec un
partenaire et un réalisateur avec qui il y a un bon feeling ».
Repéré par le site anglais UK Naked Men, qui lui a notamment proposé un solo où il apparaît plus rayonnant et excitant que jamais, le joli brun, majoritairement
actif dans ses scènes, commence à être courtisé par des productions américaines. « Je suis en négociation avec plusieurs productions aux Etats-Unis. Ce n’est pas forcément évident de partir
plusieurs jours à l’étranger vis à vis de mon travail mais je suis en train de sérieusement y penser. C’est quelque chose qui me tente vraiment , j’adore voyager ». Il a toutefois bien conscience
que travailler avec les gros labels américains ne sera pas autant une partie de plaisir que pour les boîtes françaises : « A l’étranger on retourne les choses plusieurs fois, on doit parfois
arrêter le plan en pleine action pour faire des photos. Je sais que ces tournages peuvent être très longs et épuisants ». Si le fait d’être courtisé à l’international lui fait forcément plaisir,
il garde la tête froide : « En ce moment je tourne pas mal car je pense qu’il y a un engouement par rapport au fait que je viens d’arriver et que la majorité des productions apprécient d’avoir de
nouvelles têtes. Le jour où je ne le sentirai plus, j’arrêterai. Je ne suis pas du genre à me forcer ». Ne pas se forcer, OK, mais cela n’empêche pas la curiosité : « Je reste ouvert aux
nouvelles expériences tant que c’est quelque chose qui m’attire à la base. Par exemple, dans mon intimité je ne fais pas trop de plans skets ou du moins je ne les prévois pas. Tourner pour
Sketboy était agréable car ça m’a permis d’expérimenter un peu plus. A l’avenir, je ne serai pas contre tourner des scènes en extérieur ou des orgies comme on en voit dans les grosses productions
américaines ».
Passionné d’équitation (un sport qu’il a pratiqué à un haut niveau jusqu’à une blessure – il continue de monter à cheval pour son propre plaisir), toujours partant
pour des sorties culturelles, Nathan est un garçon éclectique qui passe d’un univers à l’autre, avec un engouement intact. Parfois peut-être de façon trop légère ? Sa participation à quelques
tournages de porno bareback a logiquement fait grincer des dents et on pourra regretter qu’il ne la joue pas totalement safe. Pour Citebeur et Sketboy, il s’amuse couvert et nous c’est comme ça
qu’on le préfère ! On lui souhaite de continuer toutes ses activités en s’entourant des bonnes personnes. Il semble avoir assez de jugeote et les pieds sur terre pour se frayer son propre chemin
au cœur d’une industrie où les pièges ne manquent pas.